L’implantation et l’enracinement de couverts végétaux de l’automne au printemps vont donc permettre de ne pas laisser le sol nu, et de protéger sa structure.
Lors des fortes pluies, l’efficacité du couvert végétal se manifestera par une meilleure infiltration de l’eau et moins de ruissellement. Les racines des couverts protègeront le sol du compactage par la pluie. Le sol conservera sa richesse et sa bonne santé, particulièrement en automne et en hiver.
De plus, la conservation du couvert jusqu’au printemps aura pour avantage de protéger la structure du sol permettant, dans certains cas, de ne pas avoir besoin de le travailler, ou très peu au printemps. Dans cette démarche, il est plus conseillé de préparer la terre hors période à risque d’érosion, à l’implantation du couvert végétal.
Ainsi, les couverts, quelle que soit l’espèce, éviteront non seulement l’érosion mais enrichiront le sol, le feront évoluer en améliorant la structure et en favorisant sa stabilité dans le temps.
Plus largement, la couverture du sol dans le temps évite sa dégradation et préserve sa biodiversité naturelle en favorisant une fertilité accrue pour la culture suivante.
Les expérimentations menées à grande échelle par le service agronomique de Gersycoop sur différents types de sols sur le territoire, ont apporté des résultats significatifs.
En plus de préserver les sols de l’érosion, les couverts végétaux ont des avantages nombreux et complémentaires en permettant un retour en azote pour les cultures suivantes, une maîtrise des adventices, tout en diminuant l’usage des produits phytosanitaires et engrais chimiques en faveur d’une agriculture pérenne et écologique.