L'expertise de Gersycoop dans la technique des plantes compagnes Plantes compagnes du colza Il faut tout d’abord différencier les plantes compagnes des cultures associées , ces dernières ont pour objectif de bénéficier de la complémentarité de différents espèces que l’on va récolter en même temps. Pour les plantes compagnes , on associe à la culture principale plusieurs espèces qui ne seront pas récoltées, mais qui vont apporter un b&ea

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Agroécologie

L'expertise de Gersycoop dans la technique des plantes compagnes

25/08/2023

 

plantes compagnes du colza

Plantes compagnes du colza

Il faut tout d’abord différencier les plantes compagnes des cultures associées, ces dernières ont pour objectif de bénéficier de la complémentarité de différents espèces que l’on va récolter en même temps. Pour les plantes compagnes, on associe à la culture principale plusieurs espèces qui ne seront pas récoltées, mais qui vont apporter un bénéfice à la culture en place

Chez Gersycoop, nous travaillons cette technique depuis 2010 au travers de différents essais pour adapter cette méthode à notre territoire.

Les essais menés par Gersycoop et les résultats obtenus

Dans un premier temps, nous avons sélectionné plusieurs espèces qui répondent bien aux contraintes qu’elles subissent (le sec, le froid) tout en apportant de l’azote au colza.

Très rapidement, un effet positif est apparu sur la pression des insectes parasites. Systématiquement, on observe moins de dégâts d’altises ou de CBT en présence de plantes compagnes. De plus, il est ressorti que des légumineuses qui s’implantent rapidement limitent l’enherbement de la culture.

Avec cette démarche, on observe dans la majorité des cas une diminution des intrants (azote, insecticides, herbicides) qui améliore les coûts de production.

Nous avons également orienté rapidement nos essais vers des espèces qui supportent l’ombrage de la culture tout en se maintenant jusqu’à la récolte afin d’obtenir un couvert en place durant l’été.

Ce couvert a la capacité de résister à la sécheresse. Étant implanté 1 an plus tôt en même temps que le colza, son enracinement est très profond.

Dans cette démarche, peu d’espèces répondent à tous ces critères, seuls le trèfle offrent de bon résultats. Le trèfle violet est intéressant en colza conventionnel. En colza biologique, qui est toujours moins dense en végétation, il vaut mieux privilégier le trèfle blanc qui produit moins de biomasse.

De plus, ce couvert qui reste en place tout l’été et se développe dès l’automne apporte généralement 40 à 50 unités d’azote à la culture suivante. On obtient donc un bénéfice significatif sur la culture de colza mais aussi sur la céréale qui suit.

Ce schéma, à terme, apporte très souvent une amélioration sur la structure et la vie du sol tout en limitant les phénomènes d’érosion.

L’ensemble de ces atouts permet à la fois un développement auprès des agriculteurs, et la préservation de tout le potentiel de la culture.

Nous orientons nos recherches vers des espèces qui répondent aux exigences présentées dans cet article, et qui apportent davantage de biodiversité.

Toutes ces années d’essais nous ont permis de bien adapter cette démarche afin que nos adhérents se l’approprient et la développe sur leur exploitation.