Culture bio & élevage En agriculture biologique, l'élevage et la culture maraîchère se complètent parfaitement Nom : MARC ARAGON Localisation : Nord Mirande – Gers Depu

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 En agriculture biologique, l'élevage et la culture maraîchère se complètent parfaitement

 

 

photo de marc aragon 

 

 

Nom : MARC ARAGON
Localisation : Nord Mirande – Gers

Depuis son installation, l’exploitation de Marc Aragon est basée sur la polyculture élevage de poules pondeuses et maraîchage, le tout en agriculture biologique.

 

« EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE, L’ÉLEVAGE ET LA CULTURE MARAÎCHÈRE
SE COMPLÈTENT PARFAITEMENT. 
»

 

Pourquoi l’élevage et la culture maraîchère se complètent si bien ? 

L’élevage de poule me fournit une activité rémunératrice et régulière mais aussi des fientes bio que je valorise sur mes terres maraîchères et céréalières. Au moment de l’installation de l’élevage en bio, la législation impose d’avoir une surface d’épandage en bio pour obtenir le permis d’installation.

J’ai fait le choix d’une dominante de cultures maraîchères (ails, oignons botte, échalotes et courges) : des cultures bien valorisées en bio. Je complète avec quelques parcelles de lin brun, tournesol et triticale bio. Cependant, comme l’élevage consomme 45 tonnes d’aliments par mois, je ne peux pas produire assez de céréales pour nourrir les poules.

Comment l’épandage contribue-t-il à votre équilibre financier ?

Cette année, je passe de 6 000 à 12 000 poules. Je devrais avoir 190 tonnes de fientes par an. Avec ces engrais naturels et biologiques, je vais pouvoir fertiliser toute la surface de l’exploitation soit 40 hectares.

Chaque année, je fais faire des analyses des fientes avant épandage afin de cibler au mieux mes achats d’engrais organiques biologiques en fonction des besoins de mon sol. Ces produits sont chers à l’achat, donc cela me fait faire des économies que j’estime de 5 à 6 k€ par an. Je fais pourtant appel à un prestataire pour l’épandage.

En cas de surplus, la législation autorise à commercialiser les fientes en épandage bio. C’est plutôt recherché donc je devrais pouvoir bien les valoriser.

Comment qualifiez-vous la qualité de votre terre ?

C’est un sol bio, très vivant, avec beaucoup de vers de terre et d’insectes. Pour renforcer l’écosystème, je fais régulièrement des lâchers de coccinelles sur les cultures de fèves.

Je pense aller plus loin et m’appuyer sur Gersycoop pour mettre en place des couverts. Cela me permettra de renforcer la fertilisation des terres et de limiter les risques d’érosion.

 

 

schéma complémentarité polyculture et élevage biologiques